vendredi 3 avril 2009

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De tes milles-et-un rêves voilés
Un seul, m'a vers toi attiré
Et que j'aimerais qu'un jour nous fassions le même
Un magnifique rêve, celui la même où l'on s'aime

jeudi 2 avril 2009

"Rédigez un monologue d'un personnage confronté à un dilemme. La déliberation interieure devra le conduire à faire un choix définitif." voici le sujet

Voila ce que j'en ai fais.

Vladimir brûle d’un ardent amour pour Anouchka. Cependant il ne sait si cet amour est réciproque et ne sait s’il doit l’avouer à celle qu’il aime, car les parents d’Anouchka, Nikolaï et Svetlana attendent un parti avantageux pour leur fille, et la ville de Moscou regorge de jeunes hommes bien comme il faut. Vladimir, jeune garçon des quartiers populaires pourra-t-il prétendre à l’amour de la belle Anouchka.

Vladimir, seul sur scène

Je ne puis traduire ce terrible sentiment

Qui martèle mon âme et qui parcourt mon sang

Oh Anouchka ! Symbole de cette volupté

Je ne puis faire autrement que t’aimer

5 Cependant me désires-tu ? Telle est cette mortelle question

Ah ! Terrible ignorance qui me laisse tourner en rond,

Quand mettras tu fin à mes peines ?

Devrais-je la dérober de l’imprenable Ys ?

Comme fut la superbe et belle Hélène

10 Enlevé par ce doux berger qu’on nomme Pâris

Non ! Pas cette solution un peu trop facile

Qui pourrait anéantir cette naissante idylle

Dois-je lui faire ce terrible aveu ?

Dois-je seulement l’aimer en silence ?

15 Non c’est impossible car le feu

Qui brûle en mon être est trop dense.

Quand je l’ai aperçue, je fus séduit

Ensuite tendrement je l’ai aimée

Et maintenant toute ma vie

20 A elle seule, mon aimée, est destinée

Seulement, son ladre de père

Qui défend si ardemment sa propre chair

M’empêche d’espérer la tendre félicité

Destinée aux heureux, aimés de leurs dulcinées

25 Ah ! Dans la sombre clarté de ton âme

Je voudrais de toi faire ma femme

Quand enfin je te le dirais

Quand enfin je te l’avouerais

Peut être tes parents n’accepteraient pas

30 Ou sublime horreur ! Peut être serait ce toi

Mais si jamais, je n’ai le courage

Peut être fulminerais-je avec rage

Et ces affreux et terribles remords

M’accompagneraient jusqu’au jour de ma mort

35 Oh ! Trop lourd est ce fardeau

Qui me compare à Atlas ce titan

Que, lui, la Terre il porta sur son dos

Et qui, moi, me fait le cœur tout branlant

Je ne puis définitivement résister

40 Je suis, je le crois, trop amouraché

Cette fois, j’en suis sûr, je me suis décidé

Et je m’en vais de ce pas

Ou découvrir Amour et Bonheur enlacés

Ou périr dans un funeste trépas.